Aurora, c'est maintenant à toi que je m'adresse en priorité sur cette note
je t'avais dit que je te dirai une chose à toi lorsque j'en aurais fini avec ce travail (oui ça a été un dur et chaud travail! mais je pense que tu le sais)
un jour j'ai écrit ce texte (du journal de Hazzel),
qui ne figure pas dans le roman et puis deux autres qui y figurent dans la suite, et que tu pourras lire (une lettre de Sarah à Itzia, et un poème de Hazzel à Habi, pour XTG)
en fait, les derniers chapitres et la fin du roman c'étaient:
les trois notes de Djam
88 - 89 - 90
le brouillon de Passiflore (signé de Passy et sans le rapport de Michel Watteau) (n°90)
la lettre de Sarah (n°91)
L'extrait codé du journal de Hazzel (n°92)
Le texte de Hazzel à la mémoire de Habi (n°93)
la fiche de l'auteur que l'on trouve à présent ici (n°82)
Alors, ce dont je me suis rendue compte en écrivant les trois notes du roman que tu n'avais pas encore lues ( 91, 92, 93 ), c'est que Sarah a raison, il me fallait passer par la mort d'une façon ou d'une autre pour pouvoir continuer ou plutôt tout recommencer, pour les raisons qu'elle indique tout simplement dans sa bonne logique de mère et de tante
avec ce roman, je laisse mon passé et mon chagrin derrière, je referme la porte, ou plutôt, j'ouvre la porte avec Djam sur ma vie nouvelle, notre vie nouvelle, une vie où le contact et les voyages prennent tout leur sens
lorsque j'ai écrit ces chapitres (en avril je pense ou fin mars), j'ignorais que Maider était morte, j'ignorais qu'il me faudrait passer par ce chagrin de plus,
par cette mort de plus, j'ignorais que tout comme Sarah, je ne pourrais pas serrer une dernière fois ma fille dans mes bras,
j'ignorais que je ne saurais pas où on l'a déposée
mais ce roman m'aide à faire AUSSI ce deuil, Sarah a parlé et c'est ELLE qui a raison!
et Maider repose dans nos coeurs
elle a serré dans ses bras "habiba" (chérie) pour nous, pour moi!
c'est dit, c'est fait
et à notre retour, nous ferons sereinement la cérémonie du passage, de la "Pâque"
je t'embrasse Aurora
FLEURDATLAS
avec DJAM
KNTHMH (chemin de la mandragore 94 et fin finale)
/oui je sais, mon roman paraît être écrit par et pour un Petit Poucet et en plus, moi, j'ai mangé tous les morceaux de pain qu'on avait mis en "repère"
c'est comme ça les tits "piafs" affamés, ça bouffe les troçs de pan!
et comment leur en vouloir?
il me semble connaître un tit poucet qui a semé des cailloux blancs tout le net
tellement qu'il pourrait en devenir "cantonnier"
dans l"absolu", j'espère que mon "bon souvenir" lui parviendra!
ici, là ou ailleurs
PARTOUT!
c'était une anecdote, en passant/